Le diabète est une maladie chronique incurable contre laquelle on peut toutefois lutter. D’une part le dépistage est essentiel, d’autre part certains traitements et certaines approches peuvent se révéler très efficaces.
Voyons donc comment lutter contre le diabète avec les moyens qui existent.
1. Faites-vous dépister
Bien qu’il ne soit pas possible de traiter le diabète à proprement parler, on peut faire en sorte de le diagnostiquer rapidement pour éviter toutes les complications qu’il est susceptible d’entraîner.
Il faut pour cela régulièrement faire surveiller sa glycémie, en particulier si :
- Vous présentez des antécédents familiaux de diabète.
- Vous souffrez d’hypertension, de problèmes de cholestérol ou d’inflammations inexpliquées.
- Vous présentez un surpoids.
2. Prévenez le diabète
Il est par ailleurs possible de prévenir le diabète en observant une hygiène de vie correcte consistant à :
- manger équilibré en évitant les excès de sucre, de sel et de gras ;
- pratiquer une activité physique régulière, soit au moins une demi-heure de marche par jour, mais si possible 2 h 30 de sport par semaine (chez les diabétiques, pratiquer une activité physique modérée diminuerait de 25 % le risque de décès et la réduction du risque atteindrait même 32 % avec un niveau d’activité physique supérieur) ;
- lutter contre le surpoids (une perte de poids de 15 % ou plus a le potentiel de ralentir la progression de la maladie et même d’entraîner une rémission du diabète chez certains patients) ;
- ne pas fumer et ne pas boire d’alcool.
3. Traitement antidiabétique
Seuls les médecins sont habilités à prescrire les médicaments adaptés pour lutter contre le diabète. En France, plus de 3,3 millions de personnes sont traitées pharmacologiquement pour un diabète, soit 5 % de la population.
De façon générale, les diabètes de type 2 (non insulinodépendants) sont traités avec :
- des médicaments contenant de la metformine ;
- les incrétines ;
- des inhibiteurs de SGLT2 (inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose de type 2 qui diminuent la réabsorption du glucose dans l'urine et qui sont autorisés depuis le 1er avril 2020) ;
- des insulinosécréteurs (les glinides) ;
- l’empagliflozine (commercialisée sous le nom de Jardiance®) si la metformine n’est pas suffisante ou mal supportée, en particulier pour les patients ayant un diabète avec des complications cardiovasculaires ou à haut risque cardiovasculaire, et/ou avec une maladie rénale (l’Agence européenne des médicaments a rendu un avis favorable pour que ce médicament puisse être prescrit dès l’âge de 10 ans) ;
- des injections d’insuline si le traitement médicamenteux oral est insuffisant.
Bon à savoir : plus on a recours aux antibiotiques, plus le risque de diabète (type 1 et type 2) augmente ; à partir de cinq prescriptions d’antibiotiques le risque de diabète de type 2 est triplé comparativement aux personnes qui n’en ont pas pris.
Article
4. Luttez contre le diabète avec la phytothérapie
Bien que le diabète doive faire l’objet d’un suivi médical, il est possible de prendre certaines plantes pour aider l’organisme et éviter les complications dans le cadre d’un diabète de type 2.
Plusieurs des plantes suivantes peuvent être associées.
- L’ail, idéal contre les complications du diabète :
- cru (une à deux gousses par jour) ;
- en gélules (1 g par jour) ;
- en teinture mère (25 gouttes par jour).
- Le jus de bleuet.
- La berbérine, sans doute parmi les plantes les plus efficaces contre le diabète de type 2 (efficacité comparable, voire supérieure à la metformine) : 300 à 500 mg matin, midi et soir ;
- L’eucalyptus :
- en huile essentielle (3 gouttes trois fois par jour) ;
- en teinture mère (50 gouttes trois fois par jour) ;
- en infusion de feuilles séchées (10 minutes d’infusion pour chaque tasse à boire trois fois par jour).
- La poudre des graines de fenugrec (50 g deux fois par jour).
- Le gymnema (plante ayurvédique) qui aide à « décrocher » du sucre en le plaçant directement dans la bouche : 500 à 1 500 mg.
- L’oignon, un antidiabétique naturel :
- cru (30 à 40 g par jour) ;
- cuit (la soupe à l’oignon ou une infusion font très bien l’affaire) ;
- sous forme de teinture mère.
- L’olivier :
- en teinture mère (60 gouttes par jour) ;
- en gemmothérapie : olivier MG 1 DH (75 gouttes par jour) ;
- ses feuilles sous forme de poudre (1 g par jour).
- Le pissenlit en infusion pour faire baisser le taux de glucose sanguin (3 tasses par jour).
- Le psyllium pour faire baisser l’index glycémique global des repas.
- La racine de scutellaire du lac Baïkal (Scutellaria baicalensis) qui contient un polyphénol antioxydant, la wogonine, permet de normaliser la glycémie et de rééquilibrer les taux de « bon » et de « mauvais » cholestérol (tout en stimulant le cœur et en protégeant le muscle cardiaque).
- L’aloe vera, sous forme d’extraits, permet d’abaisser la glycémie de plus de 45 mg/dl en moyenne (et jusqu’à 110 mg/dl chez les diabétiques les plus sévèrement touchés).
- Le safran, qui agit sur les facteurs inflammatoires, une étude ayant par ailleurs montré une baisse du cholestérol total et des triglycérides, mais aussi de l’hyperglycémie en raison de la modulation des niveaux de glucose (le safran permettrait par ailleurs de réactiver les cellules du pancréas aidant ainsi à retrouver une sécrétion d’insuline normale).
- Le curcuma et le gingembre augmentent la sensibilité à l’insuline (à utiliser sous forme de complément alimentaire ou en cuisine) : 1 à 2 g d’extrait sec par jour ou 5 à 10 g de racine fraîche.
- La cannelle, dont la consommation quotidienne (à raison de 5 g par jour sous forme de complément alimentaire ou en cuisine) permet de limiter la hausse de la glycémie après les repas et de la ramener plus rapidement à son niveau de référence.
5. Compléments alimentaires pour lutter contre le diabète
Plusieurs compléments alimentaires peuvent aider à lutter contre le diabète. Ce sera notamment le cas :
- des oligo-éléments :
- chrome ;
- nickel ;
- vanadium ;
- des vitamines :
- B1 ;
- B12.
- des compléments tels que :
- l’écorce de pin ;
- l’extrait de pépin de raisin...
6. Pensez à l'homéopathie contre le diabète
Certes, les granules homéopathiques contiennent du saccharose (sucre), pour autant ils ne sont pas contre-indiqués dans l’aide aux diabétiques et peuvent, dans certains cas, aider les patients.
Remarque : il reste préférable de consulter un homéopathe professionnel, car le diabète est une pathologie qui est loin d’être anodine.
De façon générale, le médecin homéopathe pourra proposer des granules :
- de Glycerinum ;
- d’Iris versicolor ;
- d’Uranium nitricum.
Bon à savoir : le décodage biologique est une autre approche qui s'intéresse à l'aspect émotionnel du diabète, lié à un stress particulier.